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1978, visite de l'atelier original du couteau Laguiole

1978, visite de l'atelier original du couteau Laguiole

Le village de Laguiole va pouvoir utiliser son nom comme marque, après qu'une décision de justice a tranché en sa faveur face à un entrepreneur qui utilisait "Laguiole" pour des produits sans lien avec cette commune. Retour en 1978 dans le village où se fabrique le célèbre couteau depuis 1829...


Par la rédaction de l'INA - Publié le 06.03.2019 - Mis à jour le 07.03.2019
Laguiole, traditions et innovations - 1978 - 13:54 - vidéo
 
Le village de Laguiole va pouvoir utiliser son nom comme marque, après qu'une décision de justice a tranché en sa faveur face à un entrepreneur qui utilisait "Laguiole" pour des produits sans lien avec cette commune. Retour dans les années 1970 dans le village aveyronnais où se fabrique le célèbre couteau depuis 1829...

Laguiole est une commune de 1200 habitants, située dans le nord de l'Aveyron, sur le plateau de l'Aubrac. C'est dans ce village qu'est né le célèbre couteau Laguiole (à prononcer à l'occitane "Laïole") en 1829.

Cette année-là, Pierre-Jean Calmels ajoute au traditionnel couteau de la région, le Capujadou, constitué d'une lame fixe et pointue emmanchée sur un morceau de bois, un ressort qui permet de plier la lame.

Le couteau peut ainsi être facilement mis dans une poche, et devient vite indispensable pour les habitants de la région. 

Pierre Calmels est en 1978 le digne héritier de cette familier de couteliers. Dans son atelier situé au coeur du village, il nous fait la démonstration des différentes étapes requises pour la confection d'un couteau Laguiole. 

A 64 ans, il reste l'unique représentant de la tradition coutelière du village. Mais il reste confiant en l'avenir. 

« La tradition ne sera pas perdue. Le couteau a été créé ici, et il faut qu’il reste ici, et dans la famille. C’est un article produit en très petite quantité, il faut le vendre soi-même, il ne peut pas être revendu, le couteau Laguiole est une belle chose qu’il faut conserver ». 

Quelques années plus tôt, en 1973, Pierre Calmels évoquait déjà cette tradition familiale. 

« En principe chaque génération fait un petit travail personnel que nous gardons pour la postérité. Plutôt un couteau de décoration qu’un couteau de travail ».


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