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1972, sur le tournage du "Grand blond avec une chaussure noire"

1972, sur le tournage du "Grand blond avec une chaussure noire"

France 3 diffuse ce jeudi à 14h00 la comédie "Le grand blond avec une chaussure noire" d'Yves Robert. Un film tourné en 1972 aux studios de Boulogne. Glissons-nous discrètement sur le plateau où la bonne ambiance régnait entre Mireille Darc et Pierre Richard.


Par la rédaction de l'INA - Publié le 01.07.2020 - Mis à jour le 02.07.2020
 
France 3 diffuse ce jeudi à 14h00 la comédie Le grand blond avec une chaussure noire d'Yves Robert. Un film tourné en 1972 aux studios de Boulogne. Glissons-nous discrètement sur le plateau où la bonne ambiance régnait entre Mireille Darc et Pierre Richard.

Ce 8 juillet 1972, Danièle Gilbert reçoit Annie Cordy dans son émission quotidienne Midi trente. A côté de son plateau se tourne la dernière comédie d'Yves Robert. C'est donc en voisine que l'animatrice propose à son invitée de découvrir ce qui se passe dans les coulisses du tournage.

"Annie, pas besoin non plus de douaniers pour nous rendre maintenant sur un plateau voisin de notre plateau. Un plateau où se tourne en ce moment un film qui donne l'occasion à Yves Robert, à Pierre Richard et à Mireille Darc de se rencontrer pour travailler à ce film qui s'appellera "Un grand blond avec une chaussure noire". Et c'est Claude Couderc qui est allé sur les lieux du tournage pour nous. Nous le suivons."

"Pas de vacances cet été pour Mireille Darc. Elle interprète les "Mata Hari" burlesques et amoureuses. Amoureuse d'un Pierre Richard plus naïf et distrait que jamais dans le nouveau film d'Yves Robert, "Le grand blond avec une chaussure noire". Les prises de vue ont lieu aux studios de Boulogne", explique le journaliste sur des images des comédiens en pleine action.

Yves Robert commente son titre insolite, "c'est un titre curieux, mais qui s'expliquera très simplement... quand le public aura vu le film". Claude Couderc lui demande pourquoi le choix d'un titre aussi long. Une mode ? "Pas du tout non. Francis Veber [le co-scénariste] et moi qui avons écrit ce scénario avons pensé simplement que c'était une manière de désigner quelqu'un, comme on dit le petit avec pardessus, sans aucune astuce derrière et aucune recherche".

Dans les loges, Mireille Darc, tout sourire, évoque son rôle de "Mata Hari". "Je n'y ai pas pensé. J'ai fait beaucoup de films policiers, donc oui, c'est possible, des espionnes, oui".

Couderc lui demande, "Comment se porte votre carrière, Mireille Darc ?" A cette étrange question, elle répond, toujours souriante, "très bien. Pourquoi ? " Et en dehors de votre carrière? Comment ça se passe la vie ? Énigmatique elle déclare, "Ah, encore mieux que ma carrière…

Elle poursuit "je suis très personnelle, il n'y a que ce qui me touche moi qui m'intéresse. Cela dit, je suis tout de même l'actualité comme je suis la politique, comme je suis la bourse, comme je suis les accidents. Mais je suis très égoïste. Je veux dire, il n'y a que très peu de choses qui me touchent vraiment".

Elle dresse ensuite le portrait de Pierre Richard, son partenaire de jeu.

"Des grands yeux bleus, des yeux d'enfant, surtout. C'est ça qui est formidable". Yves Robert se plie au même exercice, "c'est un émerveillé naïf".

C'est au tour de Pierre Richard d'évoquer son rôle, "non, les malheurs c'est terminé. [Il fait référence au film "Les malheurs d'Alfred"] C'est une période faste qui commence pour moi. Le journaliste l'interroge, "Qu'est ce qui se passe dans votre vie? Il se passe que je joue en tant qu'acteur uniquement et que c'est pour ça que je dis que j'ai une période faste. Parce que je suis décontracté. Parce que je n'ai plus qu'à penser qu'à moi".

A propos du personnage joué par sa partenaire Mireille Darc, l'acteur plaisante "alors elle, on me  la balance, si je puis dire. Elle fait partie des réseaux clandestins et elle est chargée de faire parler avec ses arguments… Vous voyez tout de suite lesquels? A priori, je n'ai rien pour plaire à une femme aussi belle et elle est touchée par cette innocence".

"Je crois qu'elle vous attend d'ailleurs sur le plateau, tout de suite", signale le journaliste. "Oui, je ne sais pas si elle m'attend, mais moi, je suis pressé d'y retourner".

Pour aller plus loin

1974, sur le tournage du film "Le retour du grand blond" (article)


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