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1972 : les Calanques menacées par la pollution

1972 : les Calanques menacées par la pollution

Marseille accueille le Congrès mondial de la nature, jusqu'au 11 septembre. La cité phocéenne protège son incroyable trésor des Calanques depuis 2012, date de la création d'un parc national. Mais en 1972, cet espace était menacé par la pollution.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 12.07.2021 - Mis à jour le 12.07.2021
Protection des calanques de Cassis - 1972 - 03:10 - vidéo
 

Du 3 au 11 septembre, Marseille est la capitale mondiale de la nature, avec l'accueil dans la cité phocéenne du Congrès mondial de la nature. Pendant 8 jours, des milliers d'activistes du climat, de membre d'ONG, de chefs d'Etat, vont réfléchir aux solutions rapides à mettre en place pour sauver la planète.

A quelques kilomètres du centre-ville, les Calanques de Marseille sont un bel exemple d'un espace naturel d'exception, fragile et essentiel pour la biodiversité. Face aux menaces que faisaient courir les activités humaines sur ce site, les Calanques furent transformées en parc national en 2012. Plus récemment, devant l'afflux toujours important de visiteurs, le parc envisageait de mettre fin au libre accès, pour protéger sa biodiversité, au moyen d'une jauge limite de visiteurs et une réservation préalable sur son site internet. Une solution radicale pour tenter de juguler une pression touristique qui ne désemplit pas.

Mais les Calanques n'ont pas toujours fait l'objet d'autant d'attention. En 1972, ce reportage d'"Actualités Méditerranée" donnait la parole à des habitants et des élus excédés par une pollution qui enlaidissait le site et menaçait sa biodiversité : carcasses de voitures au fond des criques ou dans la garrigue, jerrycans d'essence jetées à même le sol, détritus divers. En plus de ces pollutions visuelles, le site était menacé par les constructions.

Pour cet amoureux de la région, la peinture était un moyen de conserver en image la beauté d'un site en voie de disparition : "La nature est en train de disparaître, on la démolit, on la défigure, on la détruit. Je veux la peindre pour en garder un souvenir chez moi. Je ne pourrai bientôt plus sortir, tellement on est empoisonné par la circulation, par la surpopulation, on a plus le temps de méditer".

Heureusement, des élus réagissaient à cette enlaidissement généralisé des Calanques, en décrétant la fin des constructions "sur tout le territoire entre Cassis et Marseille".

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