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Rudolf Noureev en pleine séance de répétition en 1970

Rudolf Noureev en pleine séance de répétition en 1970

Le 6 janvier 1993, disparaissait l'un des plus grands danseurs de ballet classique du XXe siècle, Rudolf Noureev. Nous avons retrouvé de magnifiques images de la répétition de l’œuvre de Filippo Taglioni «La Sylphide».

 

Par Florence Dartois - Publié le 27.04.2021 - Mis à jour le 06.01.2023
Rudolf Noureev au travail - 1970 - 04:13 - vidéo
 

L'ANNIVERSAIRE.

Bien qu'il ait disparu le 6 janvier 1993 à l'âge de 54 ans, Rudolf Noureev est toujours considéré comme le plus talentueux des danseurs et des chorégraphes de danse classique. Il vit le jour le 17 mars 1938 à Irkoutsk. D'origine tartare, celui que l'on surnommait « le seigneur de la danse », possédait de multiples talents qu'il développa au fil de sa carrière. Il pouvait danser du classique comme du contemporain, réhabilitant même le baroque. L'artiste fut également directeur du Ballet de l'Opéra de Paris (1983 à 1989), maître de ballet et chorégraphe en chef jusqu'à 1992. Durant cette dernière période de sa vie artistique, il eut à cœur de remettre les hommes en avant dans ses ballets, en créant notamment des variations pour hommes pour le Lac des Cygnes.

L'ARCHIVE.

L'archive proposée en tête d'article est tout à fait étonnante, elle permet de découvrir le danseur dans les coulisses d'un ballet et de plonger dans sa psyché. Sur un scénario de Jean Cau et Pierre Jourdan, ce documentaire diffusé le 21 décembre 1970 nous fait découvrir l'envers de la vie de danseur. Le danseur étoile répète les pas de La Sylphide un ballet romantique créée le 12 mars 1832 par Filippo Taglioni à l'Opéra de Paris. Le livret d'Adolphe Nourrit est inspiré du conte de Charles Nodier, Trilby (1822). La musique est de Jean Schneitzhoeffer.

Rudolf Noureev ne s'exprime pas en personne, ses supposées pensées sont dévoilées au spectateur par la voix-off de l'acteur Laurent Terzieff. Il commente, avec une note d'ironie, les images de son travail acharné. Une mise en scène originale qui nous entraîne dans l'esprit de l'artiste et nous livre sa conception de la danse. « On dit que je suis le plus grand danseur du monde. C'est vrai ! Ce n'est pas vrai... Je m'entraîne, cela, c'est vrai. Je m'entraîne chaque jour ».

Nous le suivons en pleine séance de travail, à la barre, au milieu d'autres danseuses. « Je souffre, je travaille, je transpire. Je danse ».

Rudolph Noureev à propos de sa passion

Alors qu'il répète le Lac des cygnes avec Claire Motte et Noëlla Pontois, Rudolf Noureev est brièvement interviewé. Le danseur évoque l'exigence de son métier et la précision que demandent l'entraînement et le travail du corps. Il se dit heureux là où il travaille, l'absence de besoin d'avoir une patrie.

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