Le 2 mai 2007, les deux candidats en lice pour le deuxième tour de l'élection présidentielle du 6

Extrait de l'intervention de Ségolène ROYAL, candidate socialiste, au sujet de la scolarité des enfants handicapés : "Je pense que l'on atteint le summum de l'immoralité politique. Lorsque j'étais ministre de l'Enseignement scolaire, c'est moi qui ai créé le plan Handiscol, qui a demandé à toutes les écoles d'accueillir tous les enfants handicapés. Et c'est votre gouvernement qui a supprimé non seulement le plan Handiscol, qui a supprimé les aides éducateurs et qui fait qu'aujourd'hui, moins d'un enfant sur deux qui était accueilli il y a cinq ans dans l'école de la République ne le sont plus aujourd'hui. Et je trouve que la façon dont vous venez de nous décrire, comme ça, la larme à l'oeil, le droit des enfants handicapés d'intégrer à l'école, et les parents et les familles qui vous..." Nicolas SARKOZY, candidat UMP, intervient alors : "Calmez-vous ! Calmez-vous ! Ne me montrez pas du doigt avec cet index pointé parce que franchement, je voudrais préciser qu'en tant que président de la République, il faut être calme." Ségolène ROYAL rétorque "Non ! Pas quand il y a des injustices !" Nicolas SARKOZY poursuit : "Je ne sais pas pourquoi Madame ROYAL, d'habitude calme, a perdu ses nerfs parce..." Ségolène ROYAL lui coupe la parole : "Non, je ne perds pas mes nerfs ! Je suis en colère ! Ce n'est pas pareil ! Pas de mépris, Monsieur SARKOZY ! Pas de mépris ! Et il y a des colères très saines et très utiles !" Nicolas SARKOZY : "Je ne sais pas pourquoi Madame ROYAL s'énerve." Ségolène ROYAL : "Je ne m'énerve pas. Je suis en colère". Nicolas SARKOZY : "Et bien, qu'est ce que ça doit être quand vous êtes énervée alors !" A 3' Extrait de l'intervention de Nicolas SARKOZY sur les retraites : "Quand vous dites, je vais remettre à plat la loi FILLON, c'est-à-dire que vous revenez sur ce qui a été le travail du gouvernement BALLADUR et du gouvernement RAFFARIN pour obtenir le financement pérenne de nos régimes de retraite. Je vous le dis, c'est irresponsable." Ségolène ROYAL : "Le financement n'est pas résolu. Vous le savez très bien." Nicolas SARKOZY : "Il est résolu jusqu'en 2020." Ségolène ROYAL : "Toutes les branches de la sécurité sociale et tous les comptes sociaux sont en déficit. Ne chipotons pas sur les chiffres car les Français attendent un débat d'un autre niveau." A 4'25" Itw tél. de Gilles de ROBIEN, ministre de l'Education nationale : c'était un débat de bonne tenue avec des expressions équilibrées mais une capacité d'écoute plus grande chez Nicolas SARKOZY. Ségolène ROYAL était très agressive et a coupé la parole souvent. A 5' Itw tél. de Noël MAMERE, député européen des Verts : a trouvé Ségolène ROYAL pugnace, avec une belle force de caractère. Elle a cassé son image de Bécassine. Elle connaît bien ses dossiers. A 5'40" Reportage de Frédéric POMMIER avec des jeunes de l'UDF qui regardent le débat au siège de leur parti. Extraits de l'intervention télévisée des deux candidats et réactions virulentes de jeunes de l'UDF : "C'est un foutage de gueules !" Microtrottoir de jeunes militants : ont préféré la prestation de Ségolène ROYAL, sauf deux jeunes.