L'acteur Guy Pierauld dans le rôle de l'épicier mathématicien pour un sketch de l'émission « Sérieux s'abstenir ». Crédits : Jacques Chevry.
Depuis 2020, la France occupe la dernière place de l’Union européenne en mathématiques. La réforme du lycée en 2019 a fait chuter de 90 % à 59 % la proportion d’élèves de terminale qui suivent un enseignement de mathématiques. Après la réintroduction facultative des mathématiques en classe de 1ère en 2022, la matière sera à nouveau obligatoire dès la rentrée de 2023. Fiction, humour, information ou éducation, la télévision s’est depuis longtemps intéressée aux mathématiques. Retour en images.
L’humour
Souvent jugées complexes, les mathématiques sont un prétexte à l'humour. Dans une fiction de Pierre Tchernia de 1963 intitulée L’homme invisible, un instituteur incarné par Jacques Fabbri voit le résultat de son équation inscrite sur le tableau noir mystérieusement modifiée devant l’hilarité générale de ses élèves.
Peter Brady dans l'un de ses premiers rôles
1963 - 01:58 - vidéo
Vous ne comprenez rien aux maths ? C’est pourtant simple ! En 1972, l’acteur Guy Pierauld transformé en épicier mathématicien nous explique « l’implication injective de l’isomorphisme des polynômes d’ensembles aléatoires » !
Les mathématiques modernes
1972 - 02:43 - vidéo
La pédagogie
Calculs, équations, géométrie, axiomes et autres théorèmes sont bien souvent boudés par le grand public et en particulier les écoliers. La télévision apparait alors comme un moyen de vulgarisation et de transmission des savoirs. Exemple en 1966 avec l’émission «Euclide ?.. Connais pas !» dans la collection « Un certain regard » où le mathématicien Georges-Théodule Guilbaud se prête à un exercice de pédagogie.
L’information
La télévision permet enfin de mettre la lumière sur les travaux de scientifiques. Souvent incompris, ces grands esprits expliquent le temps d’un reportage leurs vertigineuses recherches. Une façon également de rendre ces génies plus sympathiques et accessibles comme le physicien et mathématicien Louis Michel, membre de l’Académie des Sciences, dans un sujet qui lui fut consacré en 1967.
Et puis l’évidence pour finir. L’école bien sûr avec la salle de classe et son image d’Épinal, le tableau noir et la craie blanche, les règles, les compas et les équerres.