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Depuis 50 ans, c’est tous les jours le printemps avec Casimir

Depuis 50 ans, c’est tous les jours le printemps avec Casimir

ALBUM PHOTO - Casimir, le plus célèbre des monstres de la télévision française, fête ses 50 ans. L’occasion de mettre des bougies sur son célèbre «Gloubi-Boulga» ! Focus en images sur le phénomène qui a marqué toute une génération.

Par Benoît Dusanter - Publié le 05.09.2024

C'est le comédien Yves Brunier qui endossait l'un des six costumes de 8kg de Casimir. «Un véritable sauna» disait-il. Crédits : Jean-Pierre Leteuil, 1976.

Tout droit nés de l’imagination de Christophe Izard et Yves Brunier, Casimir et «L’île aux enfants» voient le jour le 16 septembre 1974 à 19h sur FR3. L’émission, initialement tournée à Marseille dans les studios de l’ORTF puis à Joinville-le-Pont dans le Val-de-Marne, a marqué toute une génération. En chiffres, «L’île aux enfants» ce sont 1200 épisodes diffusés sur 8 saisons, un générique emblématique et des dizaines de milliers d'enfants tous les jours devant le poste de télévision.

Casimir et Patrick Bricard, alias François, dans les décors merveilleux de «L’île aux enfants». L'acteur a aussi tourné dans «Les parapluies de Cherbourg» de Jacques Demy et «Le distrait»  de Pierre Richard. Crédits : Jean-Pierre Leteuil, 1976.

Casimir et Patrick Bricard, alias François, dans les décors merveilleux de «L’île aux enfants». L'acteur a aussi tourné dans «Les parapluies de Cherbourg» de Jacques Demy et «Le distrait»  de Pierre Richard. Crédits : Jean-Pierre Leteuil, 1976.

Étrange dinosaure orange, Casimir a rapidement conquis le cœur des enfants par son caractère gentiment farceur. Pour Christophe Izard, c’est là que résidait le succès du programme : «Casimir n’est pas un super-héros. Comme les enfants, il fait des bêtises. » Casimir était également célèbre pour sa gourmandise et son fameux «Gloubi-Boulga», un mélange de chocolat en poudre, de confiture de groseille, de moutarde et de saucisse de Toulouse.

Henri Bon dans le rôle du facteur Émile Campagne. Véritable phénomène de société, l’impact de «L’île aux enfants» a été tel que le décor est resté en place six mois après la fin du programme car les techniciens n’osaient pas le démonter. Crédits : Jean-Pierre Leteuil, 1976.

Henri Bon dans le rôle du facteur Émile Campagne. Véritable phénomène de société, l’impact de «L’île aux enfants» a été tel que le décor est resté en place six mois après la fin du programme car les techniciens n’osaient pas le démonter. Crédits : Jean-Pierre Leteuil, 1976.

Monsieur Snob, François, Émile le facteur, Julie la marchande de bonbons et Casimir : voici venu le temps des rires et des chants ! Crédits : Jean-Pierre Leteuil, 1976.

Monsieur Snob, François, Émile le facteur, Julie la marchande de bonbons et Casimir : voici venu le temps des rires et des chants ! Crédits : Jean-Pierre Leteuil, 1976.

«Si mes mains ont quatre doigts, c’est mon droit» Casimir, monstre à quatre doigts, cultivait sa différence. Cette image est le premier visuel de «L’île aux enfants». Crédits : INA, 1974.

«Si mes mains ont quatre doigts, c’est mon droit» Casimir, monstre à quatre doigts, cultivait sa différence. Cette image est le premier visuel de «L’île aux enfants». Crédits : INA, 1974.

« Pour sûr ! » Entre deux tournées, le facteur Émile (Henri Bon) pouvait distribuer des bonbons aux enfants venus assister aux coulisses de l'émission. Crédits : Jean-Pierre Leteuil, 1976.

« Pour sûr ! » Entre deux tournées, le facteur Émile (Henri Bon) pouvait distribuer des bonbons aux enfants venus assister aux coulisses de l'émission. Crédits : Jean-Pierre Leteuil, 1976.

Beaucoup de téléspectateurs ne connaissaient pas la couleur de Casimir avec leur écran noir et blanc. La production avait fait le choix de l'orange pour faire ressortir le personnage dans un décor essentiellement vert. Crédits : INA.

Beaucoup de téléspectateurs ne connaissaient pas la couleur de Casimir avec leur écran noir et blanc. La production avait fait le choix de l'orange pour faire ressortir le personnage dans un décor essentiellement vert. Crédits : INA.

Malgré la fin du programme en juin 1982, Casimir est resté dans tous les esprits. Avec un retour en grâce en 1986 lorsqu'il accompagna la chanteuse Dorothée pour l'émission spéciale «50 ans de télévision». Crédits : Jean-Claude Pierdet.

Malgré la fin du programme en juin 1982, Casimir est resté dans tous les esprits. Avec un retour en grâce en 1986 lorsqu'il accompagna la chanteuse Dorothée pour l'émission spéciale «50 ans de télévision». Crédits : Jean-Claude Pierdet.

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