Aller au contenu principal
Pourquoi tant de haine avec l'ENA ?

Pourquoi tant de haine avec l'ENA ?

L’INA présente le documentaire d'Emilie Lançon et d'Alix Etournaud « ENA, pourquoi tant de haine ? » diffusé samedi 10 avril à 21h sur Public Sénat.

Publié le 24.03.2021

Synonyme aujourd'hui de pouvoir, l'ENA a d'abord été créée pour former des serviteurs de l'Etat. Comment est-elle devenue cette école que les Français adorent détester ? L’INA présente le documentaire d'Emilie Lançon et d'Alix Etournaud « ENA, pourquoi tant de haine ? » diffusé samedi 10 avril à 21h sur Public Sénat.

Émilie Lançon & Alix Étournaud reviennent sur l'histoire de cette école que les Français adorent détester.

A tort ou à raison, l’ENA cristallise sur son nom un malaise. A cette école, on reproche tout : son entre soi, son conformisme, elle serait un « club » permettant de se constituer un réseau, l’antichambre de la politique et du CAC 40, une machine à fabriquer des élites coupées du peuple et ne servant qu’à causer son malheur.

Pourtant l’École Nationale d’Administration née en 1945 sur les braises encore chaudes de la Résistance sous l’impulsion de Michel Debré et du Général de Gaulle, avait pour ambition de lutter contre les inégalités de destin et de porter haut les idéaux de la République en formant des serviteurs de l’État compétents et intègres, soucieux de l’intérêt général. L’ENA est un vieux rêve républicain pour lequel Jean Zay, ministre de l’Éducation Nationale sous le Front Populaire, s’était déjà battu comme le raconte sa fille, Hélène Mouchard Zay, dans ce film.

Mais alors… Que s’est-il passé ?

En plongeant dans l’histoire de l’école, ce documentaire riche en archives et en témoignages, montre à quels moments et dans quelles conditions des dérives ont pu avoir lieu, mais aussi comment l’ENA nourrit tous les fantasmes et quelques contre-vérités au point de devenir au fil du temps un bouc émissaire anti-élite idéal.

Pour aller plus loin :

L'ENA, de la méritocratie à l'entre soi

Un numéro spécial de Cinq colonnes à la une sur l'ENA, à voir sur madelen