Nee nee na na na na nu nu !Il s’agit de l’un des morceaux du vinyle « Doo Wop » présenté à l’occasion du Disquaire day. Cette compilation issue du label de référence OLD TOWN - représenté en France par Première Music Group - réunit sur ces deux faces de vinyle la crème des groupes de l’époque.
Old Town
Old Town Records est une maison de disque fondée en 1953 par Hy Weiss à New York City. Le label fut actif jusqu’en 1966 et fut à l’origine de nombreux Hits de R&B et de Doo Wop. Le label appartient aujourd’hui à Wise Music Group, groupe éditorial indépendant.
Hy Weiss est né en Roumanie et sa famille immigra aux États-Unis en 1924 ; il grandit dans le Bronx, à New York . Dans les années 40 il commença, avec son frère Sam, à distribuer des disques produits en Californie par Leon René ; très vite l’activité prend de l’ampleur et ils se lancent dans la distribution des disques d’autres compagnies telles Modern et Apollo.
En 1953 Hy Weiss fonde le label Old Town ; le nom est emprunté à une entreprise de vente en gros de papier pour laquelle Weiss a travaillé à Brooklyn. En 1956 il en prend le contrôle exclusif.
Il était avant tout un producteur de groupes vocaux, ainsi que de Blues. Old Town eut son premier succès en 1958 avec le single « We Belong Together » par Robert & Johnny ; vinrent ensuite les Hits avec Billy Bland ("Let the Little Girl Dance"), The Solitaires (« Walking Along ») , The Capris (« There’s A Moon Out Tonight »), The Earls (“Remember Then”) et bien d’autres.
L'INA et la musique, une évidence
Le son et la musique sont dans l'ADN de l'INA. Depuis sa création, l'institut accueille en son sein le Groupe de recherche Musicale (GRM), pionnier des musiques concrètes, électroacoustiques et acousmatiques. Créé en 1958, le GRM est un laboratoire d’expérimentation sonore unique au monde.
Depuis plusieurs années, l'INA édite et/ou met à disposition des labels la richesse de son catalogue radiophonique pour le plus grand plaisir des mélomanes. Dernière sortie en date, le vinyle inédit « Pharoah Sanders – Live in Paris (1975) – Lost ORTF Recordings » édité par Transversales Disques. A l'occasion des 10 ans du Disquaire Day, l'INA s'associe également à nouveau avec Diggers Factory pour l'édition d'un Maxi 45 tours inédits de Serge Gainsbourg en concert à la Maison de la Radio.
L'institut organise également des concerts avec les cycles Multiphonies du Groupe de recherche musicale (GRM), et des événements musicaux comme le Festival INASOUND, l'expérience musicale et numérique dédiée aux cultures électroniques en avril 2019 au Palais Brogniart; ou encore le concert Immortel Bashung au Grand Rex en octobre 2019.
Vous avez dit DOO WOP ?
D'où viens-tu Doo-Wop ? Interprété à l'origine par des groupes de chanteurs afro-américains généralement composés de quatre ou cinq chanteurs : un soliste qui chante la mélodie et en général ténor accompagné d’un baryton, d’un autre ténor et d’un Falsetto, plus aiguë que la voix du ténor ! bref une combinaison maligne et magique véritable carton chez les jeunes dans les années 50 et 60. Généralement les textes parlent de sentiments amoureux souvent avec des connotations sexuelles venant pimentés les « Wop Doo Wop » ou les « Eh-Toom-Ah-Ta-Toom-Ah-Ta-Toom-Ah-To-Doh » ou les « Sha La La La ». Plus de 15.000 groupes se partagerons la scène entre 1950 et 60 et qui seront de véritables cartons commerciaux avec son lot d’hystérie et de fascination. Malheureusement comme tout style musical à la mode il sera balayé et des Girl Band de l’époque The Chantels, The Shirelles et par une vague encore plus grande venant de l’autre coté de l’atlantique avec The Beatles!
Par la suite l’influences du Doo Wop sera perceptibles faisant évoluer le doo-wop sous l'influence de la musique pop britannique comme les Beach Boys, les Four Season, Dion and the Belmonts, les Tokens … Le phénomène sera repris faisant de nouveau rugir les Falsetto et les ténors au travers de films et de séries comme American Graffiti, Grease, Hairspray, Cry Baby, Happy Days…
Cette première compilation issue du label de référence OLD TOWN représenté en France par Première Music Group réunit sur ces deux faces de vinyle la crème des groupes de l’époque. Des Capris au Penguins et à ces « Dicky Doo And The Don’t » qui dans la grande tradition du doo-Wop ont imaginé en 1958 ce must de l’onomatopée typique « l NEE NEE NA NA NA NA NU NU ».
En partenariat avec Wise Music Group, PIAS et FIP.