Un haut lieu marseillais : le Fort Saint Jean
Le Fort Saint Jean est le témoignage architectural et patrimonial le plus chargé de l'histoire phocéenne. Au XIème siècle, la Commanderie de l'ordre des Hospitaliers et de Saint Jean de Jérusalem s'y installe. Prenant de l'ampleur, une église est construite à la fin du XIIIème siècle à la place de la chapelle Saint Jean-Baptiste, puis un hôpital et pour finir, le palais du gouverneur. Des murs sont bâtis et une surveillance est effectuée par des gardiens. En 1437, le roi René s'installe à Marseille et demande la reconstitution des remparts détruits par les Aragonais et la construction d'une tour. En 1658, Louis XIV destitue le représentant marseillais et fait construire le Fort Saint Nicolas destiné à la surveillance du port. Cela permettait de voir arriver les bateaux au moins un jour avant leur entrée dans le port. Ensuite transformé en prison d'Etat, le Fort Saint Jean connaît à la chute de Robespierre, le massacre des détenus par la foule marseillaise. Restant inoccupé depuis cet événement, le fort sert de caserne sous Napoléon. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands l'utilisent comme dépôt d'armes et c'est un bombardement qui sera la cause principale de la destruction de certaines parties du fort. De nos jours, le Ministère des Armées a cédé ces bâtiments au Ministère de la Culture afin de permettre le développement de lieux culturels trop peu nombreux.
Producteur / co-producteur |
Office national de radiodiffusion télévision française Marseille |
Générique | Réalisateur : Denis Rouget |
Descripteur(s) | forteresse, Histoire, Marseille, monument, patrimoine, plan, port, rocade |