L'affaire des plans reliefs : la guerre des tranchées
Rétrospective de l'affaire des plans reliefs à base d'archives : le 26 avril 1986 Pierre MAUROY rencontre Jacques CHIRAC, premier ministre. C'est l'échec. Pierre MAUROY installe des policiers municipaux autour de l'hospice général de Lille où sont conservées les maquettes. En conférence de presse Pierre MAUROY déclare "si une opération de force était menée, la population en serait immédiatement informée... par les sirènes tout simplement". Depuis les maquettes sont gardées par des policiers et maître chiens 24 heures sur 24. André VANDERSCHELDEN, directeur de la police municipale, explique le dispositif mis en place pour prévenir la population. A l'Assemblée Nationale le 30 avril, B DEROSIER s'adresse au ministre ; P de VILLIERS lui répond que la convention est inapplicable. Interrogé le 1er mai, Pierre MAUROY s'insurge sur la proposition de donner des copies à Lille. L'affaire est portée devant la justice, le gouvernement invoque alors un décret de Vichy de1943 ordonnant la création d'un musée plans reliefs à Paris.
Producteur / co-producteur |
France Régions 3 Lille |
Générique | Journalistes : Claude Tronel, Véronique Pons, Yann Gicquel |
Descripteur(s) | affaire, gouvernement, Lille, maquette, Mauroy, Pierre, musée, polémique, police municipale |