La scientologie

Reportage. Point sur l'importance de l'Eglise de scientologie en France et dans le monde à la veille de la proposition de loi sur les sectes, demain, à l'Assemblée nationale.Commentaire sur images d'un bâtiment de l'Eglise de scientologie, avec affiche de propagande et livres de Run Hubbard, fondateur de la scientologie.Interview d'Arnaud VIVIEN, président de la MILS, Mission Interministérielle de Lutte contre, Olivier MORICE, Georges FENECH, avocat de l'UNADFI et Jean DUPUIS, président du syndicat indépendant des magistrats.Commentaire sur images d'archives d'un procès de membres de l'Eglise de scientologie à Marseille, à Toulouse et exposition l'Eglise de scientologie à Paris.[Source : documentation France 3] L'Eglise de scientologie, en France, selon elle, 30 000 membres, et pour la police 5 000 seulement. Cette organisation est puissante. Elle aura récolté en France, en 1999, 60 millions de francs. La proposition de loi discuté demain à l'assemblée nationale, sur les sectes, pourrait permettre de dissoudre l'Eglise de scientologie. Pour Alain VIVIEN, le patron de mission interministériel de la lutte contre les sectes l'église de scientologie est dangereuse. Le juge FENECH a instruit le dossier lyonnais de la scientologie et pour lui la nouvelle disposition de la loi ne changera rien. Les membres de l'église de scientologie estiment que la legislation proposée est une atteinte grave aux droits de l'homme. SONORE Alain VIVIEN "le nombre d'escroqueries commises par des membres de l'église de scientologie, en France et ailleurs dans le monde et d'autre part les instructions données sur certains points par le gourou fondateur de la scientologie sont extraordinairement limpides et inacceptables" SONORE Georges FENECH "la loi de 1901 permet au procureur de saisir un tribunal pour demander la dissolution de tel ou tel groupement qui porte atteinte à l'ordre publique, or on constate que ce texte n'a jamais été utilisé. Il n'a pas été utilisé parce que le juge a des réticences d'autorité judiciaire à prendre des mesures de portée aussi générale. Et ça relève encore une fois à mon avis de la responsbailité du politique et essentiellement du président de la république qui est le garant des libertés dans notre pays"