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Référendum traité union européenne : plateau invités

Référendum traité union européenne : plateau invités

Soirée électorale : référendum sur le traité de Maastricht - 20.09.1992 - 02:46:34 - vidéo

Soirée débat à la suite de la ratification de traité de Maastricht par les français. Réactions des hommes politiques et de quelques invités représentant la société civile. -Paul AMAR annonce le taux de participation : 70%. Donne l'estimation BVA : 51% pour le oui et 49% pour le non. Pierre GIACOMETTI intervient sur le résultat. -Simone VEIL reste prudente sur le résultats à 20H01 de même qu'Elisabeth GUIGOU. -Pour Max GALLO (pour le non), c'est un résultat très équilibré, un non de renégociation. -François d'AUBERT (UDF, pour le oui) estime qu'un français sur 3 c'est trop peu pour asseoir l'Europe de MAASTRICHT. -Plateau DU ROY. -Arlette CHABOT commente les résultats des sondages BVA montrant la tendance des votes selon les partis politiques et les votes à l'intérieur de chaque famille politique. -Nicolas SARKOZY (RPR, pour le oui) :"1ère victoire du réferendum. Grosse participation. Le RPR a demandé le référendum. Nous devons tenir compte des inquiétudes des français". -Bernard KOUCHNER (majorité présidentielle) parle de retour de la politique, de victoire de la France et de la démocratie. -Déclaration de Laurent FABIUS (premier sécrétaire du PS en direct de son QG) euphorique :"Le résultat est un succès pour notre démocratie et pour le président, qui en décidant le référendum, en a pris l'initiative. L'Europe a gagné ce soir. Non sans difficultés mais par étapes, la France va participer à la construction de l'Union européenne d'une façon déterminante. Ce débat a exprimé aussi des inquiétudes, et il est clair qu'il faudra y répondre concrètement dans nos choix". -Retour plateau avec Simone VEIL (UDF) qui réagit vivement à l'intervention de FABIUS :" Ce n'est pas du tout un succès du PDT de la République. C'est la victoire de l'Europe peut-être, c'est la victoire en tout cas de tous ceux qui se sont mobilisés parce qu'il étaient responsable". -François BAYROU (UDF, pour le oui) :"On est passé très près. Soulagement. Le ton triomphant de Laurent FABIUS n'est pas de saison. Ce score traduit une difficulté à être de la société française". -Déclaration de PDT du RPR, Jacques CHIRAC, en direct de son QG :"Il nous faut maintenant préparer l'avenir. L'Europe que nous allons continuer à construite devra être plus démocratique, plus proche des réalités quotidiennes, plus judicieuse quant à l'organisation de sa défense, plus solidaire avec les nouvelles démocraties de l'Est. Nous devons ensuite, c'est essentiel, préparer l'alternance si nécessaire après tant d'années de socialisme. Rien ne sera possible si la France ne s'engage pas dans une ambitieuse politique de réformes. Notre pays est dans une situation très préoccupante. Le chômage, l'insécurité, la stagnation économique, le malaise des banlieues, la crise du monde rural inquiètent à juste titre les français. Nous devons les convaincre qu'une seule autre politique est possible, et seule l'opposition peut la concevoir et la conduire. Pour cela, elle doit d'abord restaurer son unité. Nous n'avons pas le droit de nous abandonner à des querelles secondaires alors que l'enjeu est important. Je lance un appel pour que chacun retrouve sa place sereinement dans l'opposition. Celle-ci doit proposer aux Français un nouveau projet qui s'occupe de rassembler tous ceux qui ont été si profondément déçus par le socialisme. Il faut maintenant préparer et gagner les prochaines élections pour engager la France dans la voie du redressement. C'est plus que jamais, en tout cas, la tâche que je m'assigne". -Retour plateau où le chanteur Francis LALANNE qui a voté non prend la parole :"J'ai voté non à MAASTRICHT car je pense qu'il est mauvais contre l'Europe. Tout n'est pas perdu pour le non, pourvu qu'on renégocie le traité. En Europe, il y a quelque chose de pourri, c'est MAASTRICHT". -Déclaration de Raymond BARRE (divers droite) en direct de Lyon :"Malgré les vicissitudes et les secousses de la conjoncture, la France a choisi la voie de l'avenir.. Les françaises et les français de toutes tendances ont refusé les équivoques partisanes pour ne considérer que l'intérêt national.. Nous avons une double tâche : montrer que les craintes et les inquiétudes des partisans du "non" étaient vaines.., conserver notre cohésion pour que soit mise en oeuvre et soutenue une action de réforme et de rénovation dont dépendra la place de la France dans l'Union Européenne." Paul AMAR lui demande s'il est toujours dans l'opposition :"Je n'ai jamais été hors de l'opposition. Il faut eexaminer les problèmes. Les français se sont retrouvés sur un projet d'avenir. Rien ne sera plus comme avant". -Jean Claude MARTINEZ (Front National) interpelle Paul AMAR : "Cela ne vous gêne pas, malgré votre déontologie d'avoir fait voter pour le oui (AMAR proteste). Avec 13 millions de français sur 57 millions, un accord ne peut se faire". -Bernard Henri LEVY :"Si le oui n'est passé qu'a 51%, c'est très peu. C'est inquiétant pour la santé de la classe politique". -Antoine WAECHTER (les Verts et pour le oui) :"La responsabilité que j'ai ce soir c'est celle qui ont voté non" et évoque la charte sociale. -Elisabeth GUIGOU (Ministre déléguée aux affaires européennes) : "C'est la démocratie et le bon sens qui ont voté. Il faut regarder vers l'avenir, comprendre le message des français". Michel NOIR (RPR pour le oui) se déclare choqué par l'intervention de Monsieur MARTINEZ (FN) :"Les pays de l'est attendaient notre réponse, honteux de désigner du doigt l'Allemagne". -Plateau DU ROY sur les motivations des partisans du oui et du non dans les sondages. -Déclaration de Jean Marie LE PEN de sa maison de Saint Cloud : "C'est une victoire à la Pyrrhus. Dans ces conditions, cette victoire des tenants du parti de l'étranger ne saurait engager irréversiblement le sort du peuple français. La France a perdu une bataille, mais pas la guerre. La page n'est pas tournée et j'appelle tous les patriotes qui se sont battus pour empêcher la France de basculer dans le précipice de MAASTRICHT à s'unir pour que demain soit imposée dans les différentes élections que nous allons connaître une victoire inéluctable. La France ne peut pas mourir, et ce sont ceux qui ont eu confiance dans sa pérennité et dans son éternité qui veilleront à ouvrir les yeux des français sur la réalité..et les manoeuvres qui leur ont été imposées pour essayer de leur arracher ce médiocre oui". -Bernard KOUCNHER en plateau :"A un million de voix, la démocratie a fait basculer vers le oui. Les européens sont devenus nos frères". -Charles FITERMAN (PCF pour le non) proteste car il ne s'est pas exprimé jusqu'ici :"La France ne se divise pas en 2 camps. Abusif de parler en terme de victoire et de défaite. Des gens ont voté oui en se posant des questions". -Gisèle HALIMI (non) :"On doit être modeste. Nous avons mené des combats avec Simone (VEIL qui est partie) (on entend quelques rires certainement dûs à des micros ouverts à un moment où ils ne le devraient pas) Que deviennent les femmes aujourd'hui ? Est ce que le sort des femmes sera tenu en compte ? Le 12 Octobre prochain, le conseil européen votera la suppression d'une semaine du congé de maternité. -Elle est interrompue par Elisabeth GUIGOU qui s'insurge :"C'est faux !". -KOUCHNER renchérit :"c'est faux !". GUIGOU :"Le congé maternité ne va pas être réduit à 14 semaines minimum". KOUCHNER :"Nous avons 16 semaines, nous les garderons". -Déclaration de Valery Giscard d'ESTAING en direct de son QG (pour le oui) :"Le rôle de notre famille politique a été important..La majorité des électrices et des électeurs de l'UDF ont voté "oui", ils ont sans doute fait une grande partie de la différence..Il y a une autre échéance au mois de Mars prochain : c'est le changement de la politique de la France, et ce changement est d'autant plus nécéssaire que les français disent oui à l'Europe parce qu'il faudra qu'ils se mettent en situation de tirer avantage de l'Union de l'Europe..Chez celles et ceux qui ont voté non, il y a des choses que nous devons écouter et auxquelles il faudra apporter des réponses après mars prochain". -Jean Pierre CHEVENEMENT (PS , député maire pour le territoire de Belfort, et pour le non) (en direct de BELFORT) : :"Très courte victoire du oui, comme démocrate je m'incline. Le non de gauche est très puissant.. Il est chargé d'espoir et tourné vers l'avenir.. Il y a beaucoup de choses à faire avec cet immense mouvement des citoyens qui s'est déssiné, malgré la mobilisation et le chantage de tout l'establishment".CHEVENEMENT répond à une question d'AMAR sur les attaques dont il a fait l'objet de la part de R DUMAS et de P. BEREGOVOY : "Pour R DUMAS, je ne veux pas me situer à ce niveau. Pour BEREGOVOY, ce sont des propos de fin de campagne". Sur ces convergences avec le PCF :"Charles FITERMAN est un ami, nous avons des convergences. Notre non est constructif".FITERMAN :"Convergence, pas ralliement". -KOUCHNER :"On ne peut plus parler comme avant". -CHEVENEMENT :"L'indépendance de la banque centrale, on a vu ce que cela donnait". -Arlette LAGUILLER (Lutte ouvrière, pour le non) :"Les travailleurs n'ont pas à faire un traité. Cela ne va rien changer que le non ou le oui l'emporte si les travailleurs n'utilisent pas leur force. On nous a construit l'Europe des égoisme nationaux". -François BAYROU (UDF, pour le oui) :"Il y a deux façon de débattre qui sont mauvaises : parler de politique intérieure et avec excès. On verra le 13 Octobre qye Madame HALIMI se trompait et j'espère que l'on entendra plus Monsieur MARTINEZ qui a dit que les gens ont voté oui étaient ceux de la collaboration avec l'Allemagne. - Barbara HENDRICKS :"Tous les yeux du monde sont tournés vers la France. Mes enfants sont européens, ils ont un passeport suédois. Vous avez beaucoup de choses semblables et vous pouvez vous entendre". -Nicolas SARKOZY (RPR, pour le oui) :"Il faut prendre ce résultat avec modestie. Je suis choqué par l'intervention de Laurent FABIUS. Il n'y aura pas de recomposition de l'opposition sur le référendum. Le référendum est passé, maintenant il faut faire celui de l'alternance. - François FILLON (RPR, pour le non) :"49% des français ont refusé de suivre les médias, le monde entier, les artistes, les politiques. Crise politique dans le pays. On ne construit pas l'Europe sur 49% de non et 51% de oui". -Tableau sondage BVA sur les motivations par ordre d'importance de ceux qui ont voté oui et ceux qui ont voté non". -François d'AUBERT (UDF, pour le oui) :"On s'est opposé au fédéralisme. Les français ont eu peur que les technocrates aient plus de pouvoir". -Bernard Henry LEVY braille. -Déclaration Philippe de VILLIERS (UDF, pour le non) en direct de Vendée :"Malgré la formidable pression médiatico-politique, le oui apparaît penaud, étriqué, essouflé, équivoque. Malgré la pression exercée sur les électeurs, les français ont réfléchi. Aux partisans du non, je dis : ne désepérez pas, gardez votre conviction intime et gardez l'espérance. MAASTRICHT, c'est le mauvais chemin pour la France, pour l'Europe, mais l'histoire nous donnera raison". -Déclaration de Jacques DELORS PDT DE LA COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES) : "C'est un progrès décisif de la Communauté européenne. Les françaises et les français ont dit oui avec une faible marge. Qu'ils en soient remerciés pour la France, pour l'Europe, pour l'Histoire". -Alain MINC (pour le oui) :"A 20h 01, on s'est mis à parler de politique intérieure. Ce oui ne doit pas nous inciter à poser sac à terre : les pays de l'Est, l'Allemagne, la monnaie.. Je crains que le dossier soit clôt avec le oui. -Alain (PROFESSEUR ECONOMIE A DAUPHINE, pour le non) :"On peut être pour l'Europe et contre MAASTRICHT. Aujourd'hui, le traité est définitivement mort. Mercredi, le SME a sauté. Les anglais ne voudront pas y rentrer. Les italiens ne pourront pas y entrer. Le traité se limite à 3 pays. C'est la fin pour la monnaie de la France. L'écu appartient à la zone mark". -Déclaration de Charles PASQUA (RPR, pour le non) :"Avec Philippe SEGUIN, nous avons crée le rassemblement pour le non. Malgré la mobilisation de tous les dirigeants politiques, politico-médiatiques pour susciter la peur, 1 français sur 2 nous a écoutés, a voté non, a refusé le type d'organisation de l'Europe qu'on lui propose, c'est à dire une Europe qui ne tienne aucun compte des peuples. Une grande espérance est née ce soir. L'important maintenant, c'est que l'opposition se rassemble dans la clarté pour incarner l'alternance. Si certains sont décidés à continuer à aider le PDT de la République et les socialistes, qu'ils le disent et qu'ils les rejoignent. Il ne suffit pas de dire :"Nous allons nous rassembler avec l'UDF" pour être certains d'incarner l'alternance. Si on veut diriger un pays, il faut mettre un terme à la coupure qui existe en son sein". -Déclaration de Philippe SEGUIN (RPR, pour le non) :"Le peuple français a eu conscience que rien désormais ne pourrait plus être comme avant, ni pour la construction européenne ni pour le débat démocratique en France. Malgré les pressions exercées, les appels à la peur, une absence d'égalité manifeste, le traité de MAASTRICHT sort en charpie du débat et du scrutin, et d'autres peuples européens sont prêts à prendre la relève pour parachever le rejet d'un mode de construction européenne que les gouvernants seraient mal inspirés de s'obstiner à promouvoir. Les Français ont fait la démonstration de leur volonté de reprendre en main leur destin et d'imposer le grand retour du politique contre toutes les dérives conservatrices et technocratiques. Je suis déterminé à poursuivre jusqu'au bout le combat engagé". -Déclaration de Paul QUILES (en direct du Ministère de l'INTERIEUR) qui confirme les chiffres du référendum :"La France a dit oui. Victoire significative car le taux de participation devra être de 70%. Les français viennent de montrer leur attachement à la démocratie et aux institutions de la République. Ils ont prouvé en plus qu'ils savaient rejeter la démagogie des extrêmes en refusant de suivre ceux qui agitaient les peurs et les fantasmes. La victoire du oui est la preuve que le PDT de la R a eu raison de consulter directement les français. Ce référendum a permis, grâce au débat public, d'enrichir la vie démocratique dans notre pays. Il a suscité une prise de conscience collective autour d'un grand projet. Son résultat a démontré que notre peuple a confiance en lui même". -Retour plateau avec Guy ROUY (travailleur dans le bâtiment au chômage) :"Ici, vous avez présenté l'intelligentsia. MAASTRICHT, on se fait baiser."Parle des smicards et rappelle que l'OCDE prevoit 4 millions de chômeurs en plus. -Guy ROUY interpelle Jean KASPAR (CFDT). -Paul MARCHELLI (CFTC) :"Les français ont voté pour la confiance". -Maryse LAPEYGUE. -Un chef d'entreprise de 30 ans qui a voté oui. -Un lycéen qui a voté oui. -Laurent FABIUS (en plateau) :"Il y a une perte de crédibilité. Pour cette campagne, elle a été bonne. Il ne faut pas retomber dans les ornières du passé. J'ai dit que c'était une victoire de l'Europe et de la France et une victoire de Mitterrand". -Gisèle MOREAU (PCF, pour le non) :"Va t'on réduire le chômage, les congés maternité ?" -Bernard Henri LEVY :"Grande journée ce soir. L'avenir peut se dessiner pour une alliance avec le FN". -LALANNE :"Scandaleux que BHL traite les communistes de FN". -Bernard STASI (CDS):"Ce sont les français qui ont dit oui. Ils peuvent être fiers du message de la France. -Brice LALONDE (GENERATION ECOLOGIE, pour le oui) :"Je ne plastronne pas.. Ce n'est quand même pas passé loin. Il y a beaucoup trop de technocrates en France. Le pb de l'agriculture vient du Ministère. Je pense qu'il y a une majorité en France, qui est à la fois libérale, sociale, et écologiques. -M NOIR (RPR, pour le oui) :"Aurons nous une majorité suffisamment forte pour mettre en oeuvre MAASTRICHT ?". -Charles MILLON :"49% des français ont fait part de leur angoisse".Ségolène ROYAL (MINISTRE ENVIRONNEMENT) :"Choquée de ce que je viens d'entendre. Politique politicienne à côté de la plaque". -Jean POPEREN (PS) :"Enjeu gagné mais une partie notable des forces populaires a marqué son inquiétude". -Une étudiante qui a voté non :"Le traité de MAASTRICHT on le vit. Les étudiants ont refusé le projet JOSPIN qui mettait à mal certaines matières. Ce n'est pas de cette Europe là que l'on veut". -Un licencié économique qui est pour le oui. -Guy ROUY le traite de chômeur de luxe. Désormais, ROUY tient une pancarte avec 3615 CHOMDU. -Philippe HERZOG (Economiste du PCF, pour le non) :"Il faut retravailler l'Europe. Les français ont dit oui à l'UEM mais ils veulent construire l'Europe autrement. Le cadre monétaire est déjà caduque. Il faut aller vers une révision de ce texte. Spéculation monétaire où la France est menacée d'aller dans une zone mark". -Germaine CAMBAS (poissonnière à PEZENAZ qui a voté non. -Marianne CANTIN (commerçante à PARIS) contente qu'on ait sauvé les fromages au lait cru. -ITW d'un agriculteur qui était à la SORBONNE lors de l'émission "Aujourd'hui l'Europe" et qui avait interpellé F MITTERRAND : "La PAC est un génocide, l'agriculture française va mourir". -Jacques COCHIN (agriculteur pour le oui) le traite de pleurnichard. -Bernard STASI (CDS, pour le oui) :"Cela fait 30 ans que vous profitez du traité de ROME". -Infirmière de la coordination nationale demande que B KOUCHNER les écoute et annonce qu'elles vont redescendre dans la rue le 29 Septembre. -ITW Bernard HERRERO (ancien rugbyman) qui trouve que personne n'a vraiment gagné. -Harlem DESIR (leMOUVEMENT):"51/49, c'est juste. On ne peut faire l'Europe avec la moitié des français. Pas d'ambition sociale, pas de coopération avec les pays du Sud. -Vladimir FEDOROWSKI :"Je suis réconforté par la France". -André LAJOINIE (PCF, pour le non) :"Le PDT de la République n'appréhende pas la situation. Les forces vives ont dit non. Traité au service du capital et privant la France de sa souverainté. -MARTINEZ (FN):"Choqué du triomphalisme de MITTERRAND. Victoire modeste. Choqué qu'il ne tienne pas compte des 49% qui ont voté non". - Michel BARNIER (RPR, pour le oui) :"Les responsables de l'opposition pour le oui ont voulu l'idée européenne et pas le PDT de la République . Il faut tenir compte des inquiétudes." -Andrée BUCHMANN (VERT) :"Danger de réveil des nationalismes". -Alain DELEU (Secrétaire Général CFTC) :"Défi pour l'Europe de l'Est, pour des pays développés". -Petre ROMAN (ancien premier ministre Roumain) :"Ce traité concerne auusi nos pays. Nous avons ces pb à une échelle plus grande et pensons que l'union économique nous montrera comment les circuits financiers peuvent être assainis". -Bruno MASURE clôt la soirée électorale en disant bonsoir dans toutes les langues des pays de la communauté.

Producteur / co-producteur Antenne 2
Générique Présentateur : Bruno Masure Participants : Paul Amar, Albert Du Roy, Arlette Chabot, Simone Veil, Nicolas Sarkozy, Elisabeth Guigou, Max Gallo, François d' Aubert, Bernard Kouchner, Laurent Fabius, François Bayrou, Jacques Chirac, Francis Lalanne, Raymond Barre, Jean Claude Martinez, Bernard Henri Lévy, Antoine Waechter, Michel Noir, Jean Marie Le Pen, Charles Fiterman, Gisèle Halimi, Jean Pierre Chevènement, Arlette Laguiller, Barbara Hendricks, François Fillon, Philippe de Villiers, Jacques Delors, Alain Minc, Alain Cotta, Charles Pasqua, Philippe Séguin, Paul Quilès, Jean Kaspar, Paul Marchelli, Maryse Lapeygue, Gisèle Moreau, Bernard Stasi, Brice Lalonde, Charles Millon, Michel Barnier, Ségolène Royal, Jean Poperen, Germaine Cambas, Marianne Cantin, Jacques Cochin, Guy Rouy, Daniel Herrero, Harlem Désir, Fedor Fedorowski, Andrée Buchmann, Alain Deleu, Petre Roman, Philippe Herzog
Descripteur(s) CEE, chef d'entreprise, chômeur, Débat, Déclaration, Deleu, Alain, discours, étudiant, Europe, France, infirmier, lycéen, Maastricht, POLITIQUE INTÉRIEURE, ratification, référendum, résultat de vote, Roman, Petre, traité, Union européenne
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