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Les évadés

Les évadés

13h15 le samedi - 09.11.2013 - 34:47 - vidéo

Reportage sur l'arrivées des immigrés clandestins, à Lampedusa, Italie, puis la tentative d'intégration dans un village, à Lozarno. Portrait et interview du commandant Indelicato, "la main du destin", garde côte, qui doit sauver les vies en mer. Ensuite, dans un camp, 500 hommes recherchent du travail. Il faut avoir un vélo : interview d'Issa, mécanicien, "les rayons de la liberté". Ils sont payés 24 euros pour 14 heures de travail. Portrait de Bakara "au purgatoire", pasteur en fuite.- Bakara lit une prière. Il vit à 8 sous une tente, sans eau ni électricité. Mais il est parti, il y a 3 ans, d'un village où des Italiens sont venus les agresser violemment.- Interview de "Prince, le boss", le plus ancien du camp. Il évoque les conditions de vie et de travail, ici.Mais Prince se révèle être celui qui prélève 5 euros par personne, dans ce camp. La mafia y vient aussi pour avoir la main d'oeuvre la moins chère.- A Lozarno, la mairie propose des contrats de travail et la maire a une protection contre la maffia, car menacée de mort. Interview d'Elisabeta "maire courage".Est ce à quoi se résume la politique européenne.- 5 personnes choisies par l'administration ont été expédiées en Calabre. Ce sont des femmes Erythréennes. Interview de Neema qui raconte leur histoire d'évasion, les conditions de vie en Erythrée.Les jeunes femmes sont prises en charge par l'Europe, pendant 3 ans.Le village a retrouvé la vie avec l'arrivée des immigrés, des enfants à l'école. Ce village a été fondé aussi par des immigrés Albanais, il y a 500 ansInterview du maire qui évoque le projet. 15 autres maires viennent s'inspirer de cet exemple.Ils font la une de l'actualité : des hommes, des femmes, des enfants, venus de Syrie, de Libye, d'Erythrée, de Somalie, à bord de bateaux surchargés, fuyant la guerre, la misère. Parfois c'est le naufrage.Les garde-côtes italiens repêchent des corps mais sauvent des vies aussi : comme le Commandante Indelicato qui a ramené sur la terre ferme 1500 migrants ces derniers mois.Pour les rescapés, l'île de Lampedusa est la porte de l'Europe et est devenue depuis 20 ans, un gigantesque camp de migrants.Mais sur le continent, en Calabre, à 450 kms au nord, nous sommes allés observer un 'laboratoire de l'immigration ' : les habitants d'Acquaformosa accueillent les refugiés de Lampedusa comme synonymes de ' développement et insertion réussie '.Dans la région, plusieurs villages qui semblaient condamnés par l'exode rural se sont unis pour recevoir ces migrants.Les réfugiés ¿comme Neema et cinq autres jeunes Erythréennes, reçoivent un toit et 30 euros par semaine pendant 3 ans. Les enfants vont à l'école qui a rouvert, les commerçants travaillent et... la population rajeunit.Certes, l'humanité est un aspect des choses à Acquaformosa (fondée il y a 500 ans par des immigrés albanais) mais le bon sens comptable n'est pas absent.Le village reçoit de la Communauté européenne 20 euros par jour et par migrant, la mairie gère l'enveloppe qui fait vivre les réfugiés et le village... Alors que le centre de rétention de Lampedusa coûte 70 euros par jour et par migrant à l'Europe.

Producteur / co-producteur France 2
Générique Journalistes : Matthieu Parmentier, Violaine Vermot Gaud, Cédric Baume
Descripteur(s) mafia

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