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Pokémon : une saga immortelle

Pokémon : une saga immortelle

Le 27 février 1996, les Pokémons débarquaient sur les consoles japonaises. Arrivé 3 ans plus tard en France sur Game Boy, le phénomène Pokémon est devenu l’une des sagas vidéoludiques les plus lucratives du 21ème siècle. Retour en images sur ce phénomène qui dure.


Par la rédaction de l'INA - Publié le 20.02.2018 - Mis à jour le 26.02.2021
Phénomène Pokémon - 2000 - 02:57 - vidéo
 

Le japonais Satoshi Tajiri est le créateur des Pokémons. Durant son enfance, il était passionné par l’élevage de criquets mais au début des années 1980, l’urbanisation japonaise est en plein développement. Par peur de voir ses insectes partir, il imagina des petites bêtes que les joueurs pourraient s’échanger. Les Pokémons étaient nés et en 2018, 300 millions de jeu sont vendus.

En 2000, les petites bêtes ont envahi les cours de récréation. De Pikachu à Carapuce, tous les enfants veulent leur Pokémon. La saga existe déjà depuis deux ans aux Etats-Unis et voit son chiffre d’affaire mondial atteindre les 7 milliards de dollars. Laurent Fischer, chef de produit Game Boy raconte : "Ce chiffre d’affaire est en progression constante puisque le lancement en Europe n’a que 6 mois". C’est simple, les premiers jeux Pokémons ont été vendus à plus de 31 millions d’exemplaires à travers le monde…

A la fin des années 1990, le principal succès de la franchise provient des cartes à jouer. Faciles à transporter, échangeables et collectionnables, les écoliers se les arrachent. A tel point qu’elles deviennent un véritable commerce à part entière et les marchands de journaux sont pris d’assaut.
Les cartes ne sont pas encore interdites à l’école mais le problème se pose. Charles Lebrasseur, principal de collège s’interroge : "Ce qui pose problème, c’est que des cartes sont vendues et que les sommes demandées sont exorbitantes ». Tim, un élève, annonce même la couleur : « Une carte, si on veut la vendre, ça tourne autour de 80 francs".

En 2001, Pokémon suscite toujours beaucoup d’engouement. Mais qui dit commerce, dit contrefaçon. Certains n’hésitent pas à produire de faux jouets Pokémon, ce qui peut entraîner un véritable danger pour le consommateur et en particulier l’enfant. Le marché asiatique est le premier producteur de contrefaçons. En 2000, 42% des prises provenaient de la franchise.
Dans le Haut-Rhin, à Saint-Louis, un million d’articles ont été saisis.

Les années passent, les fans restent. De 2002 au début des années 2010, on parle moins de Pokémon même si le marché reste important. Des dizaines de jeux sortent ainsi que des films et les fans de la première heure grandissent aussi. En 2014, l’âge moyen des chasseurs de Pokémon était de 20 ans. Très loin de l’écolier qui entrait au collège au début des années 2000. Mais qui n’a jamais rêvé de devenir chasseur professionnel ?
Junichi Masuda, producteur Pokémon explique ce retour en enfance : "Le jeu reste simple et accessible à tous. Les fans de la première heure ne sont pas surpris".

En juillet 2016, le développeur Niantic sort Pokémon GO, un jeu mobile. La franchise doit sans cesse se renouveler et utilise le principe de réalité augmentée. Le joueur doit marcher dans la vie réelle afin de capturer des Pokémons sur son smartphone.
C’est le jackpot pour les petits monstres. Plus de 650 millions de téléchargements, 950 millions de dollars de chiffre d’affaire, c’est un véritable carton !
Même si le jeu amène quelques controverses et polémiques comme des accidents de la circulation, il permet surtout aux utilisateurs de sortir et de marcher. Jérémie Chanteraud, blogueur à Pokémon Trash raconte : "Je sais que c’est l’application qui m’a fait renouer avec la marche. Je m’arrête trois stations avant d’aller au travail car je vais peut-être croiser un pokémon sur le chemin du boulot".

La déferlante Pokémon n’est pas prête de s’arrêter. En attendant la suite, il est encore temps de tous les attraper !


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