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1985 : Pauline et Bernadette Lafont, regards croisés

1985 : Pauline et Bernadette Lafont, regards croisés

Le 21 novembre 1988, le corps de l'actrice Pauline Lafont était retrouvé dans les Cévennes. Elle avait disparu au cours d'une randonnée solitaire le 11 août de cette même année. En 1985, sur le plateau du journal télévisé, l'actrice et sa mère Bernadette Lafont évoquaient leurs relations.

 

Par la rédaction de l'INA - Publié le 02.08.2018 - Mis à jour le 11.08.2023
 

Habituée des plateaux de tournage, Pauline Lafont ne se prédestinait pas à une carrière cinématographique étant enfant. Élevée par ses grands-parents jusqu'à l'âge de 12 ans, ses rêves sont alors d'être avocate ou chanteuse. C'est en prenant des cours avec le réalisateur Claude Confortès qu'elle se découvre une passion pour la comédie. Elle joue dans son premier film Vincent mit l'âne dans un pré (et s'en vint dans l'autre) de Pierre Zucca puis enchaîne avec la comédie Papy fait de la résistance de Jean-Marie Poiré. Elle jouera dans une trentaine de films et téléfilms au cinéma et à la télévision.

En avril 1985, mère et fille se retrouvaient sur le plateau d'« Antenne 2 Midi », quand le présentateur Hervé Claude demandait à la jeune femme si sa mère Bernadette Lafont l'avait forcée à devenir comédienne, elle répondait : « Elle nous a toujours laissées libres, ma sœur et moi. » D'ailleurs, sur le tournage du film Le Pactole de Jean-Pierre Mocky, Bernadette Lafont avait tenu à ne pas trop la conseiller : « Je faisais très attention, car j'avais peur de la gêner. Et nous n'avions pas tellement de scènes ensemble. », confierait-elle dans cette interview commune.

Actrice talentueuse, Pauline Lafont disparaitrait tragiquement trois ans plus tard, le 11 août 1988, lors d'une randonnée dans les Cévennes. Son corps sera retrouvé plusieurs mois plus tard. Elle avait 25 ans.

En tournage

Le film L'été en pente douce de Gérard Krawczyk a entièrement été tourné en décor naturel à Martres-Tolosane en Haute-Garonne au cours de l'été 1986. Sur le tournage, ce jour-là, on filme des travellings. En attendant de jouer, Guy Marchand évoque son rôle de «garagiste abruti» alors que le réalisateur compare ses personnages à des «héros modernes, des gens simples qui ont un souffle.» On aperçoit dans ce reportage l'héroïne du film, l'actrice Pauline Lafont.

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