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Débat à l'Assemblée nationale sur l'agitation estudiantine

Débat à l'Assemblée nationale sur l'agitation estudiantine

Inter actualités de 19H00 - 14.05.1968 - 08:46 - audio

Résumé sonore du débat mouvementé de l'après-midi à l'Assemblée nationale, commenté par Jacques GARAT. Il commence par décrire le caractère tendu du débat, ponctué par de nombreuses suspensions. De 1'57 à 2'49 : Déclaration du Premier ministre, Georges POMPIDOU, à l'Assemblée nationale. " Ce n'est plus le gouvernement qui est en cause mais notre civilisation elle-même. Tous les adultes et tous les responsables et tous ceux qui prétendent guider les hommes se doivent d'y songer, il s'agit de recréer un cadre accepté de tous, de concilier ordre et liberté, esprit civique, esprit critique et conviction, civilisation urbaine et personnalité, progrès matériel et sens de l'effort ; libre concurrence et justice, individualisme et solidarité. (0'52") De 2'58 à 4'03 Déclaration du Premier ministre, Georges POMPIDOU, à l'Assemblée nationale. La gravité de l'enjeu. Paris vient de vivre des journées graves, si sérieuses que le président de la République s'est longtemps interrogé sur la possibilité de tenir ses engagements en partant en visite officielle pour la Roumanie. Après réflexion il a jugé que les devoirs d'état et la situation internationale de la France L'exigeait. Au demeurant Paris n'est qu'à quatre heures de vol de Bucarest. De plus, le président de la République m'a remis avant son départ l'autorisation d'user des pouvoirs dont la Constitution prévoit délégation au Premier ministre en cas d'empêchement momentané ou d'absence du chef de l'état. Le général de GAULLE s'adressera au pays le 24 mai (1'05) De 4'19 à 4'54 Déclaration du Premier ministre, Georges POMPIDOU, à l'Assemblée nationale. Critique du rôle néfaste de certaines radios. " Je ne peux pas ne pas souligner le rôle en pareil cas difficilement évitable mais néfaste de radios, qui sous prétexte d'information, enflammaient quand elles ne provoquaient pas ! Entre la diffusion du renseignement et la complicité. Entre le souci de recueillir les explications des manifestants et l'appel à la manifestation, il n'y a qu'un pas et qui fut franchi parfois allègrement. "(0'35") De 5'23 à 6'03 Déclaration du Premier ministre, Georges POMPIDOU, à l'Assemblée nationale. Le gouvernement est prêt à recueillir tous les avis et les suggestions "Je pense depuis longtemps que c'est dans la voie d'une autonomie plus large de chaque université, dans l'ouverture sur la vie extérieure et dans l'adaptation aux activités économiques et sociales que se trouve l'issue la plus certaine. L'heure est venue je crois pour que cèdent les résistances à ces réalités évidentes (applaudissements) de tout cela le parlement aura à connaître en temps utile. (0'40") Suite du débat à l'Assemblée nationale avec la déclaration de François MITTERRAND. Extrait où il tente se situer les responsabilités de l'état. De 6'30 à 7'07 " Votre majorité vous a-t-elle mesuré le temps, six ans déjà. Votre majorité vous a-t-elle mesuré les crédits, l'éducation nationale ? six ans encore. Votre majorité vous a-t-elle mesuré les pouvoirs et même les pleins pouvoirs afin de prévoir, de diriger, de gouverner. Qu'avez-vous fait de l'autorité de l'état ? Ce que vous avez décidé c'est la répression et ce que vous avez subi c'est l'apaisement. Voilà la réalité de votre situation." (0'37) Suite du débat à l'Assemblée nationale avec la déclaration de François MITTERRAND, leader de la fédération. Extrait sur l'état et la justice De 7'20 à 7'33 " Pas d'état, pas de justice et une université, qu'en dirons-nous ? monsieur le Premier ministre il faut que le gouvernement s'en aille. C'est pourquoi nous voterons la motion de censure "+ brouhaha. Suite du débat à l'Assemblée nationale avec la déclaration de monsieur DUPUY, député communiste sur la situation De 8'26 à 8'59 "Chacun se souvient que dans la soirée de vendredi monsieur le recteur ROCHE, après avoir consulté les doyens a fait savoir qu'il était favorable à l'ouverture de la Sorbonne (CHABAN DELMAS dit" on n'en est pas là monsieur "+brouhaha) ensuite il a consulté le ministre de l'éducation nationale (CHABAN DELMAS essaye à nouveau de le couper). Fernand DUPUY essaye de continuer.

Producteur / co-producteur Office national de radiodiffusion télévision française
Générique Présentateur : Henri Pajaud Journalistes : Henri Pajaud, Jacques Garat Participants : Georges Pompidou, François Mitterrand, Fernand Dupuy
Descripteur(s) Assemblée nationale, Débat, enseignement supérieur, étudiant, Mai 68, manifestation, radio, université

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