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Dutroux : rappel des faits

Dutroux : rappel des faits

19 20 Edition nationale - 26.02.2004 - 04:48 - vidéo

Reportage : montages d'archives proposant un rappel de l'affaire DUTROUX en Belgique, alors que le pédophile belge Marc Dutroux doit répondre à partir du 1er mars 2004 devant la cour d'assises d'Arlon (sud-est) de l'enlèvement et du viol de six jeunes filles ou adolescentes et de la mort de quatre d'entre elles, entre juin 1995 et août 1996.[Source : documentation France 3] Le pédophile belge Marc Dutroux doit répondre à partir du 1er mars 2004 devant la cour d'assises d'Arlon (sud-est) de l'enlèvement et du viol de de six jeunes filles ou adolescentes et de la mort de quatre d'entre elles, entre juin 1995 et août 1996. 13 août 1996 : Marc Dutroux , un ancien électricien au chômage de 39 ans, son épouse Michelle Martin, 36 ans, et un marginal, Michel Lelièvre, sont arrêtés dans le cadre de l'enquête sur la disparition de Laetitia. Dans les sous sols de son domicile qu'il a lui même aménagé, Marc Dutroux a séquestré au moins 6 fillettes. Toutes ont été violées et 4 d'entres elles sont mortes 15 août 1996, les aveux de Dutroux permettent de découvrir Laetitia et Sabine emmurées vivantes dans la cache d'une maison lui appartenant à Marcinelle, dans la banlieue de Charleroi (sud). C'est le début de l'affaire Dutroux. Dans les jardins des propriétés de Dutroux on retrouve les 4 corps des autres fillettes, Julie, Melissa, Anne et Eefie. Après la douleur c'est l'indignation GINO RUSSO : "je suis plus révolté contre la justice que contre Marc Dutroux. La justice savait bien que c'était un fêlé" Marc Dutroux avait été condamné pour séquestration et viol de mineur. Suspect numéro 1 dès le lendemain de la disparition de Julie et Mélissa, il est surveillé par la gendarmerie pendant 5 mois. Son domicile est perquisitionné en vain alors que les fillettes sont enfermées sans la cave. Qui est responsable d'un tel ratage? Dutroux était il protégé, travaillait il pour un réseau? Deux jours plus tard arrestation de l'escroc bruxellois Michel Nihoul, soupçonné de complicité avec Dutroux, et d'être le commanditaire de l'enlèvement de Laetitia. Il a été condamné à plusieurs reprises pour banqueroute frauduleuse, il se vante d'avoir organisé des parties fines pour la haute société belge mais nie toute implication dans une réseau pédopile. Colère à cause d'une décision de justice le 14 octobre 1996 avec le dessaisissement du juge Jean-Marc Connerotte, chargé de l'enquête dans l'affaire Dutroux et accusé de partialité par l'avocat du pédophile après avoir dîné avec des proches de victimes. Il avait mis en avant l'hypothèse d'un éventuel réseau pédophile ayant bénéficié de protections. Pendant une semaine la Belgique connait un climat préinsurrectionnel de grève générale et de manifestations. Acte symbolique : les pompiers arrosent le tribunal pour laver la justice... Et il faudra l'intervention des familles de victimes pour que la marche blanche se passe dans le calme GINO RUSSO : "cette marche doit se faire dans le silence dans le calme et dans la dignité parce que nous la faisont pour Julie et Mélissa." 350 000 personnes défilent dans la rue en mémoire des victimes, jamais la Belgique ne s'était mobilisée de la sorte. Pour calmer les esprits une commission parlementaire est chargée de mettre à jours les dysfonctionnements de l'enquete : incompétence, mauvaise transmission des informations, guerre des polices : le rapport rendu 6 mois plus tard est sans concession. NATHALIE DE TSERCLAES : "si les bonnes décisions avaient été prises en 95, les enfants sans doute été retrouvées, peut être même vivant. La chronique du déroulement de cette enquete est la chronique d'un échec annoncé". Et pendant qu'on analyse les erreurs du passé, l'enquête continu sous la direction d'un nouveau juge d'instruction, Jacques Langlois, qui pense que Dutroux est un pervers isolé et Michel Nihoul n'a pas sa place au procès. Mais la justice belge ne le suit pas, Michel Nihoul sera jugé avec Michel Lelièvre avec Michele Martin et Marc Dutroux. Le procès sera sous haute surveillance pour éviter que Marc Dutroux ne s'échappe comme il le fit le 23 avril 1998 pendant quelques heures...

Producteur / co-producteur France 3, Radio Télévision Belge de la Communauté Française
Générique Journaliste : Pascale Justice Journaliste reporter d'images : Marc Félix Opérateur de prise de son : Jean Pierre Lambinet Participants : Gino Russo, Nathalie de T'Serclaes
Descripteur(s) Belgique, Dutroux, Marc, enfant, Lelièvre, Michel, Martin, Michelle, meurtre, moeurs, Nihoul, pédophilie, procès
Economie et société

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